Santé publique : Mark Carney accusé de perpétuer l’EDI avec une nomination controversée
La rédaction
D’après un article de Cory Morgan publié dans le Western Standard le 26 juin 2025
Dans une chronique au ton virulent, Cory Morgan s’attaque à la récente nomination de Nancy Hamzawi à la présidence de l’Agence de la santé publique du Canada, qu’il considère comme symptomatique d’un gouvernement Carney toujours influencé, selon lui, par les principes de diversité, équité et inclusion (EDI).
Morgan affirme d’emblée que le Canada ne manque pas de bureaucrates : plus de 357 000 fonctionnaires fédéraux, dont plus de 4 200 à l’Agence de la santé publique. Pourtant, selon lui, Ottawa aurait choisi une personne qu’il juge « manifestement non qualifiée » pour occuper l’un des postes les plus sensibles du pays.
Nancy Hamzawi est une ingénieure chimiste de formation, avec une longue carrière dans divers ministères fédéraux, notamment dans les secteurs de l’environnement et du changement climatique. Cory Morgan souligne qu’elle a occupé pas moins de douze postes depuis 2002, et qu’aucun ne serait lié de près au domaine de la santé publique.
L’auteur de la chronique laisse entendre que c’est principalement pour des raisons de représentativité — en l’occurrence son identité de femme musulmane — qu’Hamzawi aurait été choisie, affirmant même que son profil serait perçu comme un atout visuel pour la diversité dans les « couloirs du pouvoir ».
Cette nomination suscite l’inquiétude de Cory Morgan sur deux plans : d’une part, l’absence de formation spécifique en santé publique ou en communication de crise, et d’autre part, le signal qu’enverrait selon lui le choix d’une personne en surpoids à la tête d’une agence censée promouvoir de saines habitudes de vie.
Morgan n’hésite pas à faire un parallèle osé, comparant cette nomination à celle d’un « fumeur en chaîne à la tête d’une association du cœur et des poumons ». Pour lui, cela témoigne d’un gouvernement qui cherche davantage à cocher des cases identitaires qu’à miser sur les compétences. Il affirme que les coûts liés à l’obésité — qu’il estime à près de 27,6 milliards de [...]