L’été des contraintes : le CCS alerte sur les pressions financières estivales alors que plane l’annonce de la Banque du Canada
La rédaction
Alors que les températures montent et que les écoles s’apprêtent à fermer pour l’été, les dépenses des ménages canadiens, elles, continuent de grimper. Le Credit Counselling Society of BC (CCS) publie un communiqué en date du 2 juin 2025 qui sonne l’alarme : les mois de juin, juillet et août pourraient intensifier la pression sur les finances personnelles, et ce, même à l’approche d’une possible baisse des taux d’intérêt prévue pour le 5 juin.
Des pressions budgétaires en hausse malgré un éventuel assouplissement monétaire
Le CCS explique que, même si l’attention est tournée vers Ottawa et que de nouveaux signaux politiques émergent sous le gouvernement de Mark Carney – ex-gouverneur de la Banque du Canada devenu premier ministre – le quotidien des ménages demeure inchangé : la vie coûte cher, et la saison estivale aggrave les défis pour bon nombre de familles.
« L’été vient avec son propre lot de pressions financières. Les enfants ne sont plus à l’école, il faut les occuper, et plusieurs ressentent le besoin de voyager ou de profiter de leurs vacances », explique Peta Wales, présidente et chef de la direction du CCS. « Une baisse des taux pourrait soulager les détenteurs de marges de crédit hypothécaires, mais elle ne rendra pas l’été plus abordable. »
Trois types de comportements face au stress financier
Le Credit Counselling Society a identifié trois profils types dans son dernier rapport sur la situation financière des ménages, basé sur les données de 2024 :
Les “copers”, ou ceux qui tentent de s’en sortir. Ils établissent des budgets, mais se sentent de plus en plus étouffés. Le CCS indique que près de 75 % des Canadiens disent que les dépenses en nourriture, logement et transport sont les principaux facteurs ayant empiré leur situation.
Les “strugglers”, ou ceux qui s’endettent pour survivre. Selon le CCS, 36 % des Canadiens ont vu leur dette augmenter au cours de la dernière année. Parmi eux, 67 % ne remboursent que le minimum ou à peine plus.
Les “avoiders”, qui évitent de faire face à leurs finances. Un Canadien sur quatre n’a agi sur ses dettes qu’au moment d’une crise majeure – ou n’a rien fait du tout.
Des conseils ciblés pour chaque groupe
Le CCS propose des […]