Blocage de rue et vandalisme de Cybertuck au Québec : la gauche dans un aveuglement idéologique total
Texte de Philippe Sauro Cinq-Mars
La rue Saint-Denis à Montréal et la rue Saint-Jean à Québec ont chacune été le théâtre, ces derniers jours, d’interventions qui, bien que peu perturbatrices à grande échelle, illustrent une forme de radicalité présente dans certains cercles militants. À Montréal, des membres du groupe Last Generation Canada ont bloqué une artère névralgique de la métropole, paralysant la rue Saint-Denis en pleine heure de pointe. À Québec, un Cybertruck a été la cible d’un acte de vandalisme gratuit et puéril, transformé en toile de protestation dégénérée sur la populaire rue Saint-Jean. Deux gestes qui en disent long sur la désillusion de la gauche en 2025.
Aveuglement idéologique total
Mardi matin, la rue Saint-Denis a été bloquée dans les deux directions entre l’avenue Mont-Royal et la rue Marie-Anne, à Montréal. Des militants de Dernière Génération (ou Last Generation Canada), arborant leur désormais célèbre logo orange, ont interrompu la circulation pour dénoncer « l’inaction » climatique du gouvernement fédéral. Deux personnes ont été arrêtées par le SPVM. Marcel Paré, un des activistes présents, a affirmé à Noovo Info que « le gouvernement canadien ne met rien en place pour protéger sa population », évoquant les feux de forêt en Alberta et au Manitoba comme preuve de la gravité du réchauffement climatique.
Mais cette affirmation révèle un paradoxe criant : le Canada est l’un des pays du G7 qui a imposé le plus lourd fardeau réglementaire et fiscal à son économie au nom de la transition énergétique. Depuis une décennie, Ottawa a multiplié les gestes radicaux — taxe carbone fédérale, système de plafonnement et d’échange, interdictions d’exploration pétrolière, adhésion aux cotes ESG, signature d’accords internationaux contraignants — qui ont lourdement impacté l’industrie, le pouvoir d’achat, et l’investissement privé. Le discours de ces militants, dénonçant « l’inaction » d’un État littéralement paralysé par son propre dogmatisme environnemental, ne tient plus. Il témoigne plutôt d’un aveuglement idéologique total et d’une rupture complète avec la réalité vécue par la majorité des Canadiens.
Être scandalisés par un camion?
À Québec, un acte de vandalisme commis […]